Artiste(s) : |
DESCOMBIN Maxime
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École : |
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Titre : |
Modulation sur le carré N°7 cablée
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Domaine(s) : |
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Sujet représenté : |
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Carré
- représentation non figurative
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Datation : |
1970 entre ; 1979 et
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Techniques : |
acier
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Mesures : |
H. 225 ; L. 300 ; Pr. 140
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Provenance : |
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Historique : |
Il existe deux maquettes sur ce même thème, une plus petite en collection particulière et une double, symétrique. " Si l'on tente de déterminer pourquoi Maxime Descombin s'est orienté en 1948 vers une sculpture abstraite, de type géométrique, on peut mettre en avant qu'il a toujours eu tendance à créer des oeuvres fortes, monumentales, même lorsque celles-ci sont restées à l'état de projet. On trouve chez le sculpteur une tendance constante à déterminer des masses qui se découpent clairement dans l'espace. Il suffit de regarder dans la période figurative de l'avant-guerre, quelques-uns des portraits pour voir se dégager des profils nets, des traits généreusement marqués indiquant la structure du visage. (...) [Ses oeuvres, alors] à la limite de l'abstraction, montrent dans la densité de leur réalisation le souci de construction (concentration des masses, symétrie) que l'on retrouvera bientôt dans ses propositions abstraites. Rapidement Maxime Descombin a connaissance de l'oeuvre de Mondrian (peut-être par l'intermédiaire de Ben Nicholson). C'est en 1948-49 qu'il va comprendre la véritable dimension de son travail : " En éliminant la peinture de chevalet, Mondrian renouvelle les principes fondamentaux de création, et en bouleverse tout le système qui devient alors périmé. Mondrian sort la peinture de son cadre, elle retrouve donc sa place dans la communauté et par là influence l'architecture elle-même ". Maxime Descombin pense aujourd'hui que cette découverte fondamentale a constitué pour lui le point de départ de ses recherches sur la série et l'utilisation de formes géométriques simples. Ces idées sur le néoplasticisme et ses applications sont très proches de celles qui vont s'exprimer dans le groupe Espace à partir de 1950, par l'intermédiaire de ses membres fondateurs et plus spécialement par Félix Del Marle et Jean Gorin qui tous deux ont connu Mondrian ". (Extrait de l'étude réalisée par Marie Lapalus, en 1983, commandée par Serge Lemoine dans le cadre de l'Université de Dijon. Non éditée)
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Conservé à : |
Mâcon ; musée des Ursulines
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Copyright notice : |
© Mâcon, Musée des Ursulines, © Direction des musées de France, 2003
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Crédits photographiques : |
© Thomas Georges - utilisation soumise à autorisation
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