Historique : |
L'iconographie, assez rare, pose un problème délicat d'interprétation. Considéré autrefois comme une vision de sainte Thérèse, le sujet a été rapproché par A.P. de Mirimonde de celui figurant sur deux panneaux d'un Retable de sainte Claire (vers 1360-70, Nuremberg, Germanischen National Museum) : sur l'un, l'Enfant Jésus, debout sur un ciboire, apparaît à la clarisse et sur l'autre, elle est couronnée par le Christ et la Vierge au paradis. Murillo aurait ainsi concentré en une seule scène deux épisodes distincts. Une seule objection à cette nouvelle identification a trait au costume porté par la sainte qui ne correspond pas à la robe brune des franciscaines, mais davantage au manteau blanc et au voile noir de l'ordre des Carmélites auquel appartenait sainte Thérèse d'Avila ; les flammes qui semblent s'échapper de son coeur seraient une allusion à sa transverbération. (L. Boubli et A. E. Perez Sanchez, dans cat. exp. Dessins espagnols : Maîtres des XVIe et XVIIe siècles, Paris, Musée du Louvre, 1991, n° 86). (L. Boubli, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, RMN, n° 86, p. 97, 98)
|