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Comme les deux feuilles RF 38980 et RF 40989, cette feuille appartient à l'Album F ou Album au lavis de sépia, dernier album de Goya dessiné au pinceau et au lavis. (...) Numéroté par Goya, cet album (...) ne comporte aucune légende, à la différence des albums précédents. Généralement daté entre 1812 et 1820 (en dernier lieu, Wilson-Barreau, 2001, p. 91), et même jusqu'en 1823, E. Sayre a récemment proposé de le placer vers 1817-1820 (...). Le portefaix était le titre inscrit lors de la vente anonyme de 1877, et serait identique à celui d'autres dessins de cet album (F. 37, F. 60, F. 74, F. 106 ; Gassier, 1973, p. 494), annotés dans la collection de Paul Lebas (Gassier, ibid, F. 37, p. 487). Le thème du portefaix fut représenté par Goya sur le feuillet F. 60 (Gassier, ibid, p. 438, 488), portant une même inscription apocryphe Les Portefaix, et aussi sur le feuillet F. 17 (Au marché ; Gassier, ibid, p. 480) (...). On a pu évoquer une gravure de Giuseppe Maria Mitelli d'après les cris de la ville de Bologne d'Annibale Carracci (...) ou le mythe d'Atlas condamné à porter le ciel pour l'éternité. Mais on peut aussi évoquer les figures d'atlantes, (...). L'assimilation d'une figure populaire, qui compose l'Album F, à un mythe antique serait peu étonnante dans l'oeuvre de Goya (...). (L. Boubli, Louvre, inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, n° 199, p. 174, 176). Javier Goya y Bayeu (1828) - Mariano Goya y Goicoechea (1854) - Federico de Madrazo et/ou Roman Garreta y Huerta (vers 1855-1860) - Paul Lebas, Paris - vente publique, Paris, Hôtel Drouot, 3 avril 1877, n° 59 : Un Portefaix - Baron Maurice de Beurnonville ; sa vente, Paris, 16-19 février 1885, partie du lot 49 (dix-huit dessins) - Emile Calando, marque (L. 837), en bas à gauche ; sa, vente, Paris, 11-12 décembre 1899, partie du lot 70 (quatre dessins) - Jacques Dubourg
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