Artiste(s) : |
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École : |
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Titre : |
Cicéron découvrant le tombeau d'Archimède
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Domaine(s) : |
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Désignation : |
tableau
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Sujet représenté : |
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Datation : |
1787
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Techniques : |
toile, peinture à l'huile
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Mesures : |
Hauteur 119 ; Largeur 162
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Historique : |
Ce tableau constitua le morceau de réception à l'Académie royale de peinture de l'artiste. Il montra Cicéron, à Syracuse, faisant dégager, par trois esclaves, le tombeau du savant oublié de tous. Mise en abîme de la vertu, il pose la problématique de la peinture d'Histoire néoclassique dans une oeuvre où la nature occupe les trois-quarts de la toile, sans que les personnages y disparaissent. Le paysage historique composé d'un paysage et d'un sujet d'histoire est un genre qui acquit ses lettres de noblesse par la création d'un prix de Rome à l'instigation de P.-H. de Valenciennes en 1817. Décrié par Chateaubriand, dans sa " Lettre sur le paysage en peinture ", le procédé consistait à combiner un paysage néoclassique, codifié à partir d'études sur le motif, et à l'animer de petites figures sous un prétexte historique ou mythologique. Pierre-Henri de Valenciennes fut, à Toulouse, l'élève de Despax et du miniaturiste Bouton et, à Paris, celui de Doyen. Il voyagea en Italie avant de publier en 1800 les Eléments de perspective pratique, livre fondamental pour les paysagistes du XIXe siècle. Ses esquisses, aussi spontanées que ses grandes compositions sont structurées, en font le précurseur de Corot (il forma d'ailleurs Jean-Victor Bertin, le maître de Corot). Il parvint à faire créer par l'Académie un prix du paysage historique.
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Conservé à : |
Toulouse ; musée des Augustins
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Copyright notice : |
© Toulouse, musée des Augustins, © Direction des musées de France, 2007
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Crédits photographiques : |
© Daniel Martin
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