Artiste(s) : |
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École : |
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Titre : |
Masque
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Domaine(s) : |
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Sujet représenté : |
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Source : |
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Datation : |
1916
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Techniques : |
argent
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Mesures : |
Hauteur (en cm) 2.5 ; Largeur (en cm) 2.5
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Historique : |
Ce petit masque est l'un des 50 exemplaires reproduit - de façon non numérotée mais contrôlée - d'après une épingle de cravate de 1916 (cf P. Gargallo-Anguerra, "Pablo Gargallo, catalogue raisonné", Paris, 1998, B1a). Récemment marié et installé à Barcelone, l'artiste a exécuté une vingtaine de bijoux exposés chez Valenti en janvier 1916, pour subvenir aux besoins du ménage. Ce sont de précieuses miniatures d'oeuvres traitées par ailleurs en fer ou en cuivre. La source d'inspiration du thème se trouve probablement chez Nietzsche, dont il est grand lecteur ("Tout ce qui est profond aime à se masquer" ... "Il n'y a pas que de la perfidie derrière un masque, il entre tant de bonté dans la ruse" ... F. Nietzsche, "Par-delà le bien et le mal"). Depuis le "Petit masque à la mèche" de 1907 où le sculpteur soude des rubans de métal pour la chevelure, le masque est un excellent révélateur de l'art de Gargallo, qui combine la beauté et la légèreté du métal plein, au fantomatique vide qu'il évoque ; en rapport avec : Gargallo, Jeune homme au menton pointu
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Conservé à : |
Dijon ; musée des beaux-arts
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Copyright notice : |
© Dijon, musée des beaux-arts, © Direction des musées de France, 2008
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Crédits photographiques : |
© Dijon, musée des beaux-arts
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