Artiste(s) : |
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École : |
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Titre : |
Tête d'Arlequin à la collerette relevée
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Domaine(s) : |
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Sujet représenté : |
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Datation : |
1929
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Techniques : |
cuivre
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Mesures : |
Hauteur (en cm) 21 ; Largeur (en cm) 31 ; Profondeur (en cm) 16
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Historique : |
Il revient à Archipenko d'avoir le premier exprimé dans la sculpture le volume plein par son contraire, le concave et le vide, dans "Femme marchant" (1912), "Femme se coiffant" (1915) et surtout "Figure debout" (1920). A sa manière, Pablo Gargallo devait s'engager dans cette voie en 1927 : annoncés par la "Petite danseuse" de 1925, son "Autoportrait", l'effigie de "Kiki", le "Picador" de 1928, ainsi que le portrait de "Greta Garbo" sont des figures où avec quelques portions de surface concave, seuls les accents du visage, un oeil, les lèvres, l'arête du nez, une mèche de cheveux restent indiqués en découpes vives et élégantes qui rendent le vide "actif", mais frisent parfois la caricature ou la décoration. "L'Arlequin", dont le sujet apparaît tant de fois dans la thématique cubiste, y échappe. Réalisé en 1929 et comme la plupart de ces pièces en cuivre forgé, il est connu également par deux autres versions peu différentes les unes des autres (collerette, cheveux, lèvres), qui ont été annoncées par "l'Arlequin" de 1927 de taille plus modeste. Dans un esprit différent, Calder réalisera autour de 1930 des effigies semblables ("Amédée Ozenfant", "Kiki"...) entièrement en fil de fer.
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Conservé à : |
Dijon ; musée des beaux-arts
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Copyright notice : |
© Dijon, musée des beaux-arts, © Direction des musées de France, 2008
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Crédits photographiques : |
© François Jay - musée des beaux-arts de Dijon
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