| Historique : |
Dans la pensée du XVIIe siècle, le thème du suicide de Caton exprime la fidélité à ses convictions de celui qui préfère se donner la mort que survivre à l'échec ressenti comme un déshonneur. Caton s'était rallié, pendant la guerre civile, au parti de Pompée, dont il ne supporte pas la défaite à Thapsus. Bien que sensiblement différente de la composition peinte, cette feuille a été mise en relation avec le tableau du même sujet conservé au Palazzo Rosso à Gênes par Serge Lemoine (1976), approuvé par Denis Mahon (1972). Denis Mahon et Nicolas Turner (1988) ont catalogué dans la collection de la Reine d'Angleterre, à Winsdor Castle, une esquisse, moins achevée, pour la peinture, qu'ils situent au début des années 1640. À cette datation s'accorde parfaitement le style de la présente étude. En 1988, le British Museum faisait l'acquisition d'un dessin de Guerchin, "Homme à la toque bordée de fourrure", dont à la fois la technique et la physionomie du modèle s'apparentent de près à la feuille de Dijon. ; Dans la pensée du XVIIe siècle, le thème du suicide de Caton exprime la fidélité à ses convictions de celui qui préfère se donner la mort que de survivre à l'échec ressenti comme un déshonneur. Caton s'était rallié, pendant la guerre civile, au parti de Pompée, dont il ne supporte pas la défaite à Thapsus. Bien que sensiblement différente de la composition peinte, cette feuille a été mise en relation avec le tableau de même sujet conservé au Palazzo Rosso à Gênes (Inv. 61) par Serge Lemoine (1976), approuvé par Denis Mahon (comm. orale, 1972). Denis Mahon et Nicholas Turner (1988, n°104) ont catalogué dans la collection de la Reine d'Angleterre, à Windsor Castle, une esquisse (Inv. 2816), moins achevée, pour la peinture, qu'ils situent au début des années 1640. A cette datation s'accorde parfaitement le style de la présente étude. En 1988, le British Museum faisait l'acquisition d'un dessin de Guerchin, Homme à la toque bordée de fourrure, dont à la fois la technique et la physionomie du modèle s'apparentent de près à la feuille de Dijon (Burl. Mag. nov. 1988, p. 881, fig. 5).
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