| Artiste(s) : |
LAPORTE Emile
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| École : |
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| Titre : |
Terrassier
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| Domaine(s) : |
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| Désignation : |
statue
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| Sujet représenté : |
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| Datation : |
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| Techniques : |
ronde-bosse ; plâtre (moulé)
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| Mesures : |
H. 205 ; l. 100 ; P. 90
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| Historique : |
Si la pose évoque celle du Penseur, de Rodin, il ne s'agit de retrouver le geste précis d'un ouvrier au travail, mais d'élever un sujet contemporain au rang de la sculpture d'histoire, en lui donnant une dimension allégorique et symbolique. L'artiste utilise pour ce sujet réaliste la convention de la nudité héroïque comme le fit en 1849 E. Guillaume pour Le Faucheur (bronze, musée d'Orsay). Cette représentation de la nudité témoigne du souci de Laporte de montrer sa capacité à traiter le nu masculin tout en révélant ce qu'il devait à Michel-Ange et à Carpeaux dans le rendu nerveux du dos et de la musculature de son personnage. Tout à fait caractéristique de la fin du 19e siècle, cette sculpture exaltant le thème de l'ouvrier peut prendre place aux côtés de ces monuments au Travail que Meunier, Dalou et Rodin ont imaginés à la même époque. F. Fernand-Dubois présentera au Salon de 1906 Le Bûcheron qui lui aussi est, d'une manière paradoxale représenté au repos, tout comme Le Forgeron, par Alfred Boucher. Cette oeuvre faisait partie de la collection personnelle d'Alfred Boucher
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| Conservé à : |
Nogent-sur-Seine ; musée Paul Dubois-Alfred Boucher
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| Copyright notice : |
© Nogent-sur-Seine ; musée Paul Dubois-Alfred Boucher, 2009, © Service des Musées de France, 2010
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| Crédits photographiques : |
© Yves Bourel
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