| Artiste(s) : |
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| École : |
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| Titre : |
Tête de Christ
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| Domaine(s) : |
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| Désignation : |
statue ; fragment
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| Sujet représenté : |
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| Datation : |
1480
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| Techniques : |
chêne, ronde-bosse, polychromie
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| Mesures : |
Hauteur en cm 39 ; Largeur en cm 28 ; Profondeur en cm 30
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| Provenance : |
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| Historique : |
Cette tête de Christ faisait partie d'une Crucifixion qui comprenait également les statues de la Vierge et de saint Jean disposées de part et d'autre de la croix. Cet ensemble statuaire dominait le jubé de l'ancienne collégiale de Notre-Dame-en-Vaux. La décision de démolir le jubé, qui fut prise en 1791, impliqua le démontage préalable de ce groupe statuaire. C'est à cette occasion que l'on découvrit dans chacune des têtes un cylindre en bois blanc contenant des reliques. Les restes étaient accompagnés d'un parchemin indiquant qu'ils avaient été mis en place à cet endroit en mai 1840. La Crucifixion fut réinstallée dans le bras sud du transept. On ignore à quelle date le Christ fut décapité et l'oeuvre démantelée. Une trace de scie dans la partie supérieure de la nuque indique que le mutilateur s'y reprit à deux fois. Une grande partie de la statuaire de Notre-Dame-en-Vaux dut succomber, à la fin de 1793 et au début de 1794, au plus fort de la fièvre iconoclaste qui s'abattit sur la ville et fut souvent commanditée par les autorités municipales (...). Cette tête de Christ qui constitue la figure essentielle du groupe en est aussi le seul vestige connu. Elle donne une idée de la qualité rare de l'oeuvre ainsi sacrifiée. Rapportée aux proportions de la tête, la hauteur du corps du Christ devait avoisiner les trois mètres. L'oeuvre ne conserve pas sa polychromie d'origine. Les registres des comptes de la fabrique Notre-Dame indiquent qu'elle a été repeinte en 1616, puis à nouveau en 1645
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| Conservé à : |
Châlons-en-Champagne ; musée des beaux-arts et d'archéologie
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| Copyright notice : |
© Châlons-en-Champagne, musée des beaux-arts et d'archéologie, © Service des musées de France, 2010
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| Crédits photographiques : |
© Maillot Hervé
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