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Artiste(s) :
École :
Titre : Portrait de jeune madrilène ; Joven Madrileña
Domaine(s) :
Désignation : tableau
Sujet représenté :
Datation :
Techniques : peinture à l'huile, toile
Mesures : Hauteur en m 0.75 ; Largeur en m 0.60
Provenance :
Historique : Au fil des différents courriers échangés lors de son acquisition au début des années 1960, cette oeuvre est qualifiée successivement de Portrait de femme ou de Portrait de jeune femme ; elle est intitulée ensuite Portrait de jeune femme espagnole, ce qui, somme toute, paraît tout à fait plausible. Toutefois, plus tard, elle est qualifiée de Jeune fille madrilène, ce qui demande un peu plus de circonspection quant à cette localisation, d'autant plus péremptoire que rien ne la justifie. C'est sous ce vocable qu'elle a toujours été présentée sur les cimaises du musée Goya. Jeannine Baticle, dans une lettre du 3 janvier 1962 adressée à Gaston Poulain, alors Conservateur des musées de Castres, est la première à mieux cerner cette peinture : " ... cette oeuvre me fait penser aux peintres de l'Ecole madrilène de la fin du XVIIe siècle, en particulier à Claudio Coello... " [...] Eric Young pense qu'il pourrait peut-être s'agir du portrait de la fille la plus âgée de Coello, Juana Gregoria, née en mars 1679 de son second mariage. L'hypothèse est séduisante, certes, mais ne peut être ni confirmée ni infirmée. Seul, l'âge du modèle représenté, entre 12 et 14 ans selon toute vraisemblance, pourrait corroborer cette possibilité ; si tel était le cas, l'artiste aurait représenté sa fille peu avant sa mort, le 20 avril 1693. D'une certaine façon, cette oeuvre charmante clôt la fin d'une époque ô combien prestigieuse de l'art espagnol, celle du siècle d'Or, en même temps que celle de son dernier et illustre représentant, Claudio Coello.#Par le subterfuge d'une forme ovalaire sombre qui contraste avec la douceur chromatique du fond, le portrait semble en retrait par rapport au spectateur, créant une distance entre lui et le modèle, empreint d'une grâce délicate. La chevelure auburn et légèrement ondulée descend largement sur les épaules. Les grands yeux gris-verts, le nez fin et droit, la bouche bien dessinée, ajoutent au charme juvénile de cette personne. Un peu de fard sur les joues rehausse la couleur diaphane de la peau. Deux pendentifs en " goutte d'eau " ornent ses oreilles. Des rubans verts sont attachés en cascade à ses cheveux. La robe qui dénude les épaules est richement ornée de dentelles et de passementeries. Son traitement, plus en pâte et tout en liberté dans la touche, ajoute aux plissés et au volume et dénote l'aisance de son auteur. Extrait du cat. exp. Madrid/ Bilbao, 2002/2003, D. Gasc. ;
Conservé à : Castres ; musée Goya
Copyright notice : © Castres, Musée Goya, © Service des musées de France, 2011
Crédits photographiques : © Castres ; musée Goya, photographe : Pascal Bru

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Source : Wikipédia