Historique : |
Longtemps catalogué comme Caravage, ce tableau ténébriste est en réalité une remarquable copie du Martyre de saint André de Ribera conservé au musée des Beaux-Arts de Budapest (S.d. 1628, 2,85 x 1,83m). Sa restauration a confirmé que Ribera est l'auteur de la figure de saint André, dont la facture est typique de celle du " spagnoletto " : la pâte dense et grumeleuse rend les moindres détails épidermiques d'une façon quasi tactile. Extrait du Journal des Coll., musée des Augustins, n°3. ; L'apôtre, vieillard à tête grise, de profil à gauche, la tête renversée, est couché sur une croix de bois posée horizontalement au-dessus d'une pierre où sont jetées quelques draperies. Il est nu, avec une étroite draperie blanche autour des reins. Un bourreau barbu, coiffé d'un turban gris, vêtu d'étoffe brune, attache le pied gauche du Saint sur une des branches de la croix, tandis qu'un autre, vu de profil, lie son poignet droit. derrière le supplicié, un grand prêtre barbu, le front chauve, ceint d'une bandelette blanche, le corps enveloppé d'une draperie bleue, présente de la main droite une figure en bronze de Jupiter tonnant assis. Une femme, la tête enveloppée dans son manteau, exprime son désespoir. A gauche, un guerrier cuirassé, debout, le bras nu, contemple la scène ; plus loin, un guerrier armé d'une lance, converse avec un homme drapé de jaune qui semble abîmé dans sa douleur. A l'horizon, des montagnes se découpent sur une échappée de ciel clair; le haut du tableau est très sombre. E. Roschach in "musée de Toulouse"
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