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Artiste(s) :
École :
Titre : L'enlèvement de Ganymède
Domaine(s) :
Désignation : tableau
Sujet représenté :
Source :
Datation :
Techniques : peinture à l'huile ; toile
Mesures : Hauteur sans cadre en cm 204 ; Largeur sans cadre en cm 206
Historique : L'original de cette composition a été peint par P.P. Rubens vers 1611-1612 et se trouve aujourd'hui dans la collection du Prince de Schwarzenberg à Vienne. M. Jaffé réfute l'attribution de l'aigle du tableau viennois à F. Snyders (1579-1657) et y voit uniquement la main de Rubens. La présente réplique, de très belle qualité, a été traditionnellement attribuée à Abraham van Diepenbeeck (1596-1675), en collaboration avec Snyders pour l'aigle, dans les catalogues successifs du musée de Bordeaux, tandis que R. Mesuret (1952-1953), W. Adler et J. Foucart y voient une réplique du tableau de Rubens (peint vers 1611, et conservé à Vienne dans la collection du Prince Schwarzenberg), sans avancer de nom précis. P.Lacour soulignait déjà en 1846 la bonne qualité de cette toile, tout en relevant son mauvais état de conservation. D'après M. Paul Eeckhout, conservateur du Musée de Gand, un Enlèvement de Ganymède, se trouvait en 1798 dans la galerie du Duc d'Orléans (Smith, catalogue raisonné, 1830, II, p. 208, n° 749), gravé par Henrique. A. Van Hasselt "Histoire de Rubens", Bruxelles, 1840, p. 296, n° 717. En 1951, D. Ternois, conservateur du Musée Ingres à Montauban, donne cette oeuvre comme copie de Rubens à Vienne. M. Artwelt, expert à Anvers, 1940 pense que le tableau est de Rubens, car d'après lui Diepenbeeck ne copiait pas. Mme Versini (communication écrite de 1956) pense que Diepenbeeck, étant entré dans l'atelier de Rubens vers 1635, ne peut guère avoir fait une copie d'un tableau daté de 1611. Les repeints empêchent de savoir si notre oeuvre date de 1611, mais malgré le mauvais état de la toile, elle retrouve la main de Rubens de 1611 dans la netteté un peu sèche des visages, leur dessin précis, nerveux comme celui des pieds (usés pourtant). Elle pense donc que c'est une réplique un peu moins soignée que celui de Vienne mais qui mérite la main de Rubens et de Snyders.#Une autre version, selon la description de l'inventaire, était en 1663 dans la collection de la Reine de Suède ; il semble qu'on la retrouve en 1721 dans la collection des Orléans à Paris; elle est vendue à Londres au 19e siècle et appartenait à Boydells de Chapside ; depuis elle a disparue. Une petite version se trouve au musée des Beaux-Arts de Dijon
Conservé à : Bordeaux ; musée des beaux-arts
Copyright notice : © Bordeaux, musée des beaux-arts, © Direction des musées de France, 2004
Crédits photographiques : © Lysiane Gauthier

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Source : Wikipédia