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  • Charles II d'Angleterre

    Charles II d'Angleterre

    Source : Wikipédia

    Charles II est roi d'Angleterre, d'Écosse et d'Irlande de 1660 à sa mort. Il est le fils du roi Charles I, exécuté au palais de Whitehall en 1649, au paroxysme de la Première Révolution anglaise. Bien que le Parlement d'Écosse ait proclamé Charles II roi d'Angleterre et d'Irlande à Édimbourg quelques jours plus tard, le Parlement d'Angleterre vote une loi interdisant une telle succession et entre dans un interrègne où le pays, devenu Commonwealth d'Angleterre, devient de facto une république dirigée par Oliver Cromwell. Charles est vaincu par Cromwell à Worcester en 1651 et doit fuir l'Angleterre. Tandis que Cromwell gouverne le pays en quasi-dictateur, Charles passe près d'une décennie en exil en France, dans les Provinces-Unies et dans les Pays-Bas espagnols. La mort de Cromwell, en 1658, donne lieu à une crise politique qui permet la restauration de la monarchie. Invité à rentrer en Grande-Bretagne, Charles est acclamé lors de son entrée dans Londres, le jour de son trentième anniversaire. Le Parlement cavalier vote les lois du code Clarendon pour rétablir l'Église d'Angleterre. Charles accepte le code, bien que lui-même favorise une politique de tolérance religieuse. En politique étrangère, le début de son règne est marqué par la deuxième Guerre anglo-néerlandaise. En 1670, Charles signe en secret le traité de Douvres avec son cousin germain Louis XIV : ce dernier accepte d'aider Charles lors de la troisième Guerre anglo-néerlandaise, tandis que Charles s'engage à se convertir au catholicisme à une date non précisée. Charles tente d'introduire une plus grande liberté de religion pour les catholiques et les protestants avec sa déclaration d'indulgence royale de 1672, mais le parlement anglais refuse de la voter. En 1679, les révélations de Titus Oates sur un prétendu « complot papiste » entraînent la crise de l'Exclusion Bill, un projet de loi visant à exclure de la succession au trône le frère et héritier apparent de Charles, Jacques Stuart, en raison de sa foi catholique. Cette crise entraîne la naissance du parti whig, favorable au Bill, et du parti tory, qui lui est opposé. Suite à la découverte du complot de Rye-House, qui visait à assassiner Charles et Jacques, le roi s'allie aux tories, et plusieurs whigs d'importance sont exécutés ou exilés. Charles dissout le Parlement d'Angleterre en 1681 et gouverne seul jusqu'à sa mort, quatre ans plus tard, se convertissant au catholicisme sur son lit de mort. L'hédonisme qui règne à la cour de Charles II et le soulagement consécutif à la fin d'une décennie passée sous la férule de Cromwell et des puritains lui ont valu le surnom de Merrie Monarch, « le monarque joyeux ». Si son épouse, Catherine de Bragance, ne lui donne pas d'enfants, il engendre en revanche une douzaine d'enfants adultérins avec ses diverses maîtresses. Comme il n'a pas d'héritier légitime, c'est son frère Jacques qui lui succède sur le trône.

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