Environ 2 résultats pour « Gamaliel II »
-
Gamaliel II
Rabban Gamliel II, également connu sous le nom de Gamliel de Yavné, fut le premier dirigeant du Sanhédrin en tant que Nassi, en l'an 80. En 80, Rabban Yohanan ben Zakkaï quitte la Cour de Yavné (Jamnia), peu avant sa mort. Gamaliel II est un descendant de Hillel et un petit-fils de Gamaliel l'ancien. Il devient directeur de l'académie de Yavné et président (Nassi) du nouveau Sanhédrin. Son père, Simon ben Gamaliel, l'un des chefs de la révolte Juive de 66, est donc suspect au yeux de Rome. À l'époque de Rabban Gamaliel : les Nazaréens (notzrim) sont considérés comme une secte hérétique. la Pâque juive (Pessa'h) peut être fêtée sans offrir le traditionnel sacrifice de l'agneau pascal (du fait de la destruction du second temple de Jérusalem) et un nouveau texte, la Haggada, explique et accompagne le rituel du soir de la Pâque. l'étude devient l'activité la plus importante de la vie juive. Dans les débats entre les écoles de Hillel et de Shammai, Rabban Gamaliel se prononce dans la plupart des cas, en faveur de la première. C'est un dirigeant controversé, qui n'hésite pas à excommunier son beau-frère, Rabbi Eliezer ben Hyrcanus, lorsque celui-ci, certain de son droit, refuse de se plier à l'avis de la majorité qu'il estime faux, ni à dénigrer Rabbi Yehoshoua ben Hanania lors d'une discussion sur la fixation du calendrier. Cette attitude finit par déplaire aux sages de Yavné, qui décident de le déposer de ses fonctions. Il continue cependant à participer aux débats, et sera réintégré comme patriarche au bout de quelques années. Une fois réintégré, il n'hésite pas, en représailles, à interdire de rapporter un quelconque enseignement au nom de Rabbi Meïr ou Rabbi Nathan qui ont instigué la révolte. Cet interdit fut, doux euphémisme, peu respecté. Rabban Gamliel nous a également laissé ce principe, qui dicta son existence (Traité Shabbat 151b) : « Quiconque a pitié des autres, le Ciel aura pitié de lui; quiconque n'a pas de pitié pour les autres, le Ciel n'aura pas de pitié pour lui. »