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  • Henri de Braekeleer

    Henri de Braekeleer

    Source : Wikipédia

    Henri de Braekeleer, né à Anvers le 11 juin 1840 et mort dans la même ville le 20 juillet 1888, est un peintre belge. Il fait partie d'une famille de peintres flamands qui compte de nombreux membres ce qui peut parfois provoquer des confusions dans les attributions. Il est en effet le fils de Ferdinand de Braekeleer (dit le vieux), le frère d'Ferdinand de Braekeleer (le Jeune) (1840-1888), le cousin d'Adrien Ferdinand de Braekeleer (1818-1904) et le neveu de Henri Leys. Il est considéré comme l'artiste le plus marquant de la famille . Formé par son père, Ferdinand de Braekeleer (dit le vieux) et par son oncle Henri Leys, Henri de Braekeleer entre en 1854 à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers où il étudie jusqu'en 1861. Il expose cependant au salon d'Anvers en 1858 plusieurs toiles (Le moissonneur et La blanchisseuse). Il voyage ensuite en Allemagne en 1862 puis en Hollande en 1863 et y approfondit sa connaissance de la peinture des XVIe et XVIIe siècles. L'influence de Pieter de Hooch et de Vermeer apparaît nettement dans ses tableaux qui représentent souvent un personnage seul absorbé par une tâche paisible dans un intérieur éclairé par une fenêtre comme par exemple dans L'homme à la chaise (De man in de stoel, 1876, Musée d'Anvers) ou dans l'Homme à la fenêtre (c. 1874-1876, Musée de Bruxelles). En 1869, il signe un contrat avec le marchand d'art belge Gustave Coûteaux : leur association durera jusqu'en 1876, année marquée aussi par la mort de son oncle Henri Leys. C'est la période la plus productive de sa vie d'artiste : il atteint alors la notoriété et reçoit une médaille d'or au Salon de Bruxelles en 1872 pour Le géographe et pour La leçon. Il est une nouvelle fois récompensé par une médaille d'or à l'Exposition internationale de Vienne en 1873 pour L'atelier du peintre et pour La célébration de l'anniversaire de Grand-mère (les deux tableaux sont aujourd'hui au Musée des beaux-arts de Bruxelles). Ses réalisations minutieuses et son goût pour les reconstitutions du passé à la manière des anciens maîtres flamands correspondent assez bien à l’École belge de peinture. Richard Muther décrit en 1904 le charme de ses tableaux : « Ou bien c'est une jeune fille au rouet ou encore un bonhomme en veste bleu clair penché sur un atlas bariolé. Ailleurs la lumière tombe de côté, au travers des rideaux d'une fenêtre, et vient jouer sur le vieux baldaquin du lit, de vieux bahuts, des cruches et des assiettes au mur. » Concluant par une phrase qui traduit sa profonde admiration : « Ces tableaux ont d'ailleurs toute la quiétude, toute l'intimité des tableaux de de Hooch. » Cependant, victime sans doute d'une dépression, il cesse de peindre entre 1879 et 1881. Quand il travaille de nouveau, sa manière est différente : il utilise des coups de pinceau plus courts et plus visibles, peut-être en raison de l'influence des impressionnistes comme dans Le repas (De maaltijd, 1885, Musée d'Anvers) - La Maison hydraulique (vers 1886, Musée de Bruxelles) - La partie de cartes (1887). Vincent Van Gogh mentionne plusieurs fois Henri de Braekeleer dans des lettres à son frère Théo, le citant comme un artiste qu'il aimait et dont la maladie mentale le rendait proche de lui.

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