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Majorque
Majorque est la plus grande des îles Baléares. Elle se situe en mer Méditerranée, au large de Valence. L'île compte environ habitants. Sa capitale est Palma – Les Majorquins l'appellent Ciutat. Elle comprend 6 régions principales : Serra de Tramuntana (montagnes, au nord), Ponent (au sud-ouest), Raiguer (terres agricoles et viticoles au pied de la montagne), Pla (au centre), Migjorn (sud-est), Llevant (à l'est) et la ville de Palma. Elle fut habitée dès la période préhistorique (sites de Ses Païsses, près de la ville d'Artà), puis par les Romains (ruines d'Alcúdia, ex-Pollentia romaine), remplacés par les Maures almoravides, puis les Almohades, suivis des Catalans. L'île fut le centre d'un royaume indépendant qui exista de 1276 à 1344, le royaume de Majorque. Le catalan est la langue officielle avec le castillan. Environ 70 % de son produit intérieur brut provient du tourisme, développé à partir des années 1960. Pour les Allemands, Majorque est l'un des principaux lieux de villégiature européens, attirant nombre d'étrangers, ce qui a valu à l'île le surnom ironique de « dix-septième Land ». 7 % des résidents permanents de l'île sont des Allemands. L'activité agricole traditionnelle est centrée sur les productions végétales : vin (Binissalem), amandes, olives, légumes. Si dans beaucoup d'esprits Majorque reste synonyme de tourisme incontrôlé, inspiré par la mer et poussé par une urbanisation de masse, l'île et la vie majorquine offrent bien des aspects qui contredisent cette vision : villages agricoles préservés, traces diverses de cultures passées, art et culture (au XIII siècle, le philosophe Raymond Lulle – Ramon Llull – fonda à Majorque une école réputée de langues et de théologie), marche et randonnée dans les zones montagneuses, gastronomie. L'afflux touristique est devenu plus varié (origines et styles de vie), avec une part grandissante d'immigration d'Européens du nord venant s'installer à demeure. Depuis quelques années, cette « baléarisation » est de plus en plus contrôlée par le gouvernement local, désireux de protéger son patrimoine, sa culture et sa langue. De nombreuses zones ont été décrétées « réserves naturelles », protégeant ainsi le littoral contre cette expansion.