Historique : |
Cette feuille et les suivantes (RF 6914 recto et verso, RF 6912 verso) font partie de l'Album B (...). L'Album B, ou Album de Madrid, fut commencé peu après l'Album A ou Album de Sanlucar pendant le séjour de Goya à Sanlucar de Barrameda auprès de la duchesse d'Albe, entre 1796 et 1797. La feuille du Louvre est une des premières de L'Album B où apparaissent des légendes. (...) La légende sur le feuillet 61 serait une version raccourcie d'une locution populaire (Il faut le pendre, c'est le jour de sa fête), qui caricature, comme l'a écrit Goya au-dessus de la scène, la brutalité gratuite (Lopez Rey, 1953, I, p. 39). Le dessin est comparable au dessin préparatoire (Madrid, Prado, inv. 93) pour le Caprice 8, Qué se Ilevaron iblioteca Nacional, inv. B. 1279), mais cette analogie est bien moins importante que le rapport plus direct, même dans le sujet avec le Caprice 8. (...) (L. Boubli, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, inventaire Général des dessins de l'Ecole espagnole, XVIe-XVIIIe siècles, Paris, 2002, RMN, n° 191, p. 166)
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