| Artiste(s) : |
LOPEZ Y PORTANA Vicente
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| École : |
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| Titre : |
Dieu le Père et l'Arche d'Alliance ; Dios Padre sobre el Arca de la Alianza, sostenida por el tetramorfos
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| Domaine(s) : |
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| Désignation : |
tableau
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| Sujet représenté : |
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| Datation : |
1797
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| Techniques : |
peinture à l'huile, toile
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| Mesures : |
Hauteur en m 1.322 ; Largeur en m 0.612 ; Hauteur en m (avec cadre) 1.400 ; Largeur en m (avec cadre) 0.692 ; Epaisseur en m (avec cadre) 0.055
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| Provenance : |
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| Historique : |
Vicente López fut l'ami de Goya et son successeur en tant que portraitiste officiel. Sa formation s'effectue à Valence au sein de l'Académie San Carlos où il suit l'enseignement d'Antonio de Villanueva. Très tôt attiré par le courant néoclassique, il se rend à Madrid à l'Académie San Fernando comme boursier. En 1790 il gagne le premier prix de peinture grâce à son tableau Les Rois Catholiques recevant une ambassade du roi de Fez (Académie San Fernando, Madrid). De retour dans sa ville natale, en 1792, il travaille à de nombreux chantiers de décoration dont la cathédrale. En 1802, lors d'un voyage de Charles IV et sa famille à Valence, il obtient la faveur des monarques grâce à sa composition La Visite de Charles IV et de sa famille à l'Université de Valence (Musée du Prado). Devenu ainsi Peintre de la Chambre, il réalise de nombreuses copies pour les collections royales et passe toute la guerre d'Indépendance dans sa ville d'origine où il peint des portraits du Maréchal Suchet. L'enquête de purification ordonnée par Ferdinand VII à son retour en Espagne aboutit à la destitution de Mariano Maella, suspecté de collaboration. Vicente López, appelé à la cour en 1814, remplace ce dernier en tant que Premier peintre. A partir de cette époque, l'artiste remplit de multiples fonctions officielles, que ce soit la récupération des oeuvres spoliées par Napoléon, l'Ecole Royale de peinture et surtout la création du musée Royal ouvert en 1819. Il en est le premier directeur de 1823 à 1826 [...]. Néoclassique avant tout, il demeure jusqu'à sa mort insensible au courant romantique (Costumbrismo) malgré son attachement pour Ingres, découvert à Paris en 1844. Dieu le Père et l'Arche d'Alliance est peut-être une étude préparatoire pour une décoration murale en dépit de son degré d'achèvement. López y déploie ses dons de dessinateur impeccable ainsi que de coloriste nourri des préceptes de Corrado Giaquinto, González Velázquez et Tiepolo. Dieu le Père bénit les Saintes Ecritures incarnées par l'Arche d'Alliance et le Tetramorphe, symbole des quatre Evangélistes. La figure du Tout-Puissant tenant le livre saint de sa main gauche est directement issue de modèles de Maella ce qui a fait attribuer cette oeuvre, dans un premier temps, à ce peintre lui-même valencien. Thème assez rare dans sa production religieuse, ce bel exemple de la production du maître après son retour à Valence en 1792 peut être situé vers 1797. Extrait du cat. exp. Madrid/Bilbao, 2002/2003, J. L. Augé
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| Conservé à : |
Castres ; musée Goya
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| Copyright notice : |
© Castres, Musée Goya, © Service des musées de France, 2011
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| Crédits photographiques : |
© Castres ; musée Goya, photographe : Pascal Bru
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