1 résultat pour « Art chinois »
- 
        
        
            
        
        
        Art chinois
L’art chinois recouvre l'ensemble des arts de culture chinoise dans le monde chinois et la diaspora au cours de son histoire. La conception occidentale de l'art est utilisée en Chine à l'époque moderne, dans son sens le plus large, pour aborder toutes les formes d'art pratiquées en Chine tout au long de son histoire. L'histoire de l'art chinois, dans le déroulé chronologique, analyse les transformations de l'art, jusqu'aux pratiques actuelles. Ainsi, la préhistoire et l'antiquité montrent déjà des traits spécifiques à la Chine : des terres immensément riches en lœss qui permettent une céramique chinoise inventive à usage quotidien et funéraire. La Chine, disposant de nombreux gisements de métaux, a produit de grandes quantités de bronzes somptueux aux techniques complexes. La musique chinoise a été d’abord une musique rituelle, où l’usage d’instruments en bronze était encore important à l’époque de Confucius. Les céramistes chinois se sont distingués par leurs céladons et leurs porcelaines, en usage à la cour et rapidement commercialisés. Les pratiques funéraires de l'élite Han ont aussi permis de conserver des laques et quelques peintures sur soie contemporaines des premiers grands recueils de poésie chinoise. La calligraphie chinoise est devenue l'art le plus noble pour les lettrés. De nombreuses stèles chinoises gravées et quelques textes soigneusement recopiés avec sensibilité en ont conservé le souvenir et ont servi de modèles pendant des millénaires. Les briques estampées et les peintures antiques conservées témoignent de la concision graphique typique des artistes chinois. Les artisans peintres utilisaient abondamment les couleurs et traitaient tous les sujets décoratifs et religieux dans un style graphique précis. À partir de la dynastie Han une forme nouvelle d'art fut pratiquée par l'élite lettrée (dont les fonctionnaires) : pour eux peinture et calligraphie, à l'encre de Chine, devinrent des arts comparables. Les peintres lettrés du X au XIX siècle se sont attachés à faire sentir le rapport intime de l'homme à la nature et au temps, dans des lavis d’encre noire sur soie ou sur papier. Ce genre de peinture a fait l'objet d'une abondante littérature théorique et critique en Chine, dès les premiers temps. Le papier, aussi une invention chinoise, servit à imprimer toute une littérature en chinois par la gravure sur bois, ce qui permettait dans ces livres d'accompagner le texte par l’image. Le livre était très populaire, en particulier au XVIII siècle lorsqu'est né le théâtre-opéra chinois. La gravure s'est considérablement développée au XIX siècle au contact des techniques occidentales. Au XX siècle la gravure sur bois occidentale moderne, la peinture à l’huile et le cinéma tout comme le réalisme en République Populaire de Chine ont été utilisés par des artistes dans la voie du modernisme. Réfugiés en Occident, ou après la Révolution culturelle, les artistes ont pu réinvestir leur culture ou expérimenter des pratiques nouvelles. L’art contemporain chinois (surtout après 1990) dans l’ère « postmoderne » a réagi rapidement aux productions artistiques de niveau international. Cela se manifeste par la multiplication des lieux et des moyens de diffusion de l’art en Chine et hors de Chine. La bande dessinée chinoise, manhua, trouve un public jeune et enthousiaste et le cinéma chinois et taïwanais sont diffusés à l’échelle mondiale. La littérature scientifique qui traite de l'art chinois ne traite pas, ou très peu, la musique chinoise, la littérature chinoise, la poésie chinoise, le théâtre chinois, le cinéma chinois, le cinéma hongkongais et le cinéma taïwanais ainsi que la bande dessinée chinoise, mais aborde l'architecture et le jardin chinois. Enfin les arts martiaux chinois qui relèvent des « arts », au sens ancien du terme, en tant que connaissance technique et méthode, ne relèvent pas de l'art chinois. Quant à l'usage du thé, gong fu cha, il ne doit pas être confondu avec la cérémonie du thé au Japon, chanoyu, qui a des aspects esthétiques . En Chine c'est, aujourd'hui pour l'essentiel, une méthode conviviale permettant d'obtenir et de consommer un bon thé.
 
