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Potiphar
Potiphar ou Putiphar Potiphar,: Pétéphrès; en égyptien, ce serait Pétiphra, c'est-à-dire : consacré à Phra, ou Ra, le dieu du soleil, qu'on adorait surtout à On, ou Héliopolis. On a retrouvé sur les monuments les noms analogues de Pétisis : consacré à Isis, et de Pétammon : consacré à Ammon. Putiphar est, dans le livre de la Genèse, l'officier du pharaon qui achète comme esclave Joseph, fils de Jacob, à qui il accordera toute sa confiance. Sa femme Zolaykha s'éprend de Joseph, qui refuse ses avances; après quoi elle l'accuse d'avoir voulu la violer et le fait jeter en prison. Officier de Pharaon, littéralement : eunuque (saris). Il est probable que ce terme, employé encore dans la suite pour désigner le chef des échansons et le chef des panetiers, avait perdu dans l'usage son sens primitif et était devenu synonyme d'officier de la cour. Chef des gardes; proprement chef des exécuteurs, de ceux qui étaient chargés d'exécuter toutes les sentences du roi et des tribunaux. On l'appellerait en langage moderne : ministre de la justice et de la police. Comme tel, il avait la surveillance de la prison d'État. Dans les inscriptions égyptiennes, un dignitaire semblable est appelé : les deux yeux du roi de la Haute-Egypte, les deux oreilles du roi de la Basse-Egypte. Dès les temps les plus reculés, la police était très bien organisée en Égypte et comptait un grand nombre de fonctionnaires de tous les degrés. Le chef des gardes... Potiphar étant le supérieur hiérarchique du gouverneur de la prison. Dans le Coran, Potiphar est nommé al-Aziz, qui signifie, en arabe, « le puissant » ou encore « l'excellence ». Cela traduit probablement que Potiphar occupait une place importante dans le gouvernement du roi d'Égypte à l'époque de Joseph. Dans la tradition musulmane, sa femme est nommée Zouleïkha.